Jérôme Rigaudias est né en Auvergne. Il étudie au Conservatoire National de Clermont Ferrand, puis rapidement à Paris et à Lyon, essentiellement avec des professeurs russes issus du conservatoire de Moscou, Svetlana Eganian, Sergueï kouznestzov et Zinaïda Igniatieva, ainsi que Fabienne Jaquinot, à l’Ecole Normale Alfred Cortot à Paris, et aux Etats-Unis avec Mac McCray.

Il joue dans différents festivals en France (Festivals Lavaudieu, Piano à Riom, les Heures Musicales…) et à l’étranger ( USA, San Francisco, Englander House, Pologne, Cracovie, Institut Français, Turquie, Istanbul Izmir, Israël…)

Jusqu’en 2004, Jérôme Rigaudias est invité chaque année par le scénographe italien Luciano Damiani, à donner plusieurs concerts par saison dans son théâtre de Rome, fondé avec le chef d’orchestre Giuseppe Sinopoli, « Il Teatro di Documenti » sa collaboration avec le Théâtre se poursuit jusqu’à aujourd’hui.

De 2005 à 2012, Jerome Rigaudias est soliste en résidence à Istanbul, pour la saison Notre Dame de Sion, où il intervient essentiellement en concerto et récital.

En France depuis 2012, Il se produit en soliste ou avec différentes formations de musique Chambre : Liéges / Bruxelles en Belgique avec le violoniste Jean Michel Alexandre, à Paris avec la violoniste Nina Melikichvili, en Turquie à nouveau avec Ayse Ozbekligil, konzertmeister de l’orchestre national d’Istanbul (IDSO) invité par le conservatoire superieur Mimar Sinan pour la création d’oeuvres du compositeur Michel Lysight.

Il donne de nombreux programmes de récitals, (Salle Cortot, Paris, Foyer Commission Européenne, Luxembourg, Opéra de Clermont Ferrand…) et développé depuis 2020 un partenariat avec la Salle Colonne, à Paris : Concerts et enregistrements avec Mark Drobinsky,Pierre Hamel (premier violon Orchestre Colonne) Marie-Claude Bantigny(Violoncelle solo Orchestre Colonne) etc…

Ses programmes riches et variés, toujours très construits, lui attirent les faveurs de critique. Ainsi, Frédéric Gaussin ( La Lettre du Musicien, mars 2015 ) :  » Superbe Programme(…) Rigaudias a le sens de l’harmonie, du drame et de la mise en scène(…) Timbres Capiteux, sens de la culmination, polyphonies nourries (…) » ou Roland Duclos ( Bachtrack, juin 2016) »Jerome Rigaudias (…) astreint l’œuvre à des noces barbares et somptueuses (…) violente symbiose avec le compositeur (…) son jeu nerveux, puissant, fait d’un toucher viril, percussif et implacablement articulé sonne comme une injonction (…) ardeur rythmique qui convoque plénitude et droiture des phrasés (…) Rigaudias, Maître De La Clarté Des Lignes. »